« S’il te plaît, pourrais-tu t’occuper des enfants ? Notre baby-sitter a annulé à la dernière minute, et Derek et moi avons notre anniversaire…»
Comment aurais-je pu refuser ? J’ai toujours aimé passer du temps avec les enfants de ma meilleure amie Sophie.
Quand je suis arrivée chez eux, tout semblait normal. Sophie et Derek semblaient heureux, ils se préparaient pour une soirée romantique.
Ils sont partis, me laissant dans le calme familier. Tout était paisible, les enfants dormaient.
Mais ensuite, mon téléphone a vibré.
— « Salut. J’espère que tout va bien pour toi.
Je sais que Sophie t’a demandé de garder les enfants, mais… Comment vas-tu ? Comment tu te sens vraiment ? »
Le message venait de Derek. Je fronçai les sourcils. Étrange. Pourquoi m’écrit-il alors qu’il est en rendez-vous avec Sophie ?
Quand j’ai compris les vraies intentions derrière ce message, j’étais choquée 👇👇
J’ai décidé de ne pas répondre. Peut-être un simple geste de politesse. Mais une minute plus tard, un autre message est arrivé.
— « Je sais que Sophie peut être difficile.
Elle est tellement occupée par le travail et les enfants qu’on dirait qu’elle ne te voit même plus.
Mais tu ne mérites pas ça. Tu mérites mieux. »
J’ai eu des frissons. Que voulait-il dire ? Il me draguait ? Ou quelque chose de plus ?
Sophie et moi étions amies depuis des années. Derek m’avait toujours paru attentionné, mais inoffensif.
Pourtant… ces mots sonnaient différemment. Alors que je réfléchissais, mon téléphone vibra à nouveau.
— « Je t’ai toujours vue comme une femme forte, Amanda. Ça me fait mal de voir Sophie te prendre pour acquise. »
Ce n’était plus juste amical. C’était un test. Une tentative de voir jusqu’où il pouvait aller.
Un autre message est arrivé.
— « J’ai toujours été là pour toi, Amanda. Peut-être qu’il est temps que je prenne soin de toi ? On pourrait vraiment se rapprocher. Qu’en dis-tu ? »
Là, plus aucun doute. C’était une proposition. On sonna à la porte. Je me figeai. Sophie et Derek étaient sur le seuil.
Je me suis levée et j’ai souri, cachant mon téléphone dans ma poche.
— « Nous n’avions pas prévu de rentrer si tôt ! » rit Sophie. — « Tout va bien ici ? »
— « Oui. Les enfants dorment déjà. »
Elle m’a prise dans ses bras.
Du coin de l’œil, j’ai regardé Derek. Il me regarda calmement dans les yeux.
Il souriait. Pas la moindre trace d’inquiétude. Comme si rien ne s’était passé. Je ressentais une inquiétude grandissante.
Je devais le dire à Sophie. Je devais arrêter ça. Mais je me suis tue.
Cette nuit-là, allongée dans le lit, je regardais le plafond, consciente que tout avait changé.
Et maintenant, j’avais un choix : dire la vérité… ou vivre avec ce secret.